le village hivernal [libre]

Comme je m’ennuyais. Cela faisait à peine 100 ans que je vivais dans ce petit village de ma conception et l'ennuis était déjà de retour. Pourtant, j'avais déjà fait en sorte que l'hiver soit toute l'année, mais on dirait que cela ne suffit pas. Que pouvais bien inventer encore ? La question me hantait.
Je sortis, il faisait frais dehors. Un petit duvet blanc recouvrait le sol et les maisons.
Les habitants s'inclinèrent à mon passage, et pour la première fois depuis des heures ils se turent. Un véritable miracle !
Je quitta le bourg, me dirigea vers la forêt et m'allongea dans un champ juste à sa lisière.
La neige tomba du ciel à mon ordre silencieux et me recouvrit petit à petit. Enfin, je pouvais réfléchir tranquillement. Que pouvais inventer aujourd'hui ?

Un garde arriva en courant dans le champ.

"Maîtresse Skadi ! Maîtresse Skadi !

-Qui y-a-t'il encore.

-Maîtresse, nous avons capturé les rebelles."

Et bien ce n'était pas trop tôt, depuis le temps que ma fille avait envoyé son message...
Je rentra sans ma presser à mon palais où m'attendaient mes prisonniers si facilement capturé. J'allais enfin m'amuser un peu.

J'entra dans la salle de torture. Les deux rebelles m'y attendaient. C'était deux filles d'après mes gardes, et des belles qu'ils avaient ajouté (vous vous doutez, je pense de ma réaction après avoir entendu ces paroles...). Il y avait une fille d'Aphrodite je crois et l'autre, ils ne l'ont pas reconnu. Quels idiot, ce n'est pourtant pas bien difficile de reconnaître les gosses de tel ou tel dieu.
J'entra donc dans la petite pièce sombre et regarda mes prisonnières. Je resta bouche bée en voyant apparaître Illya Iris, la chef des rebelles. Personne encore n'avait réussi l'exploit de la capturer mes tous nous pouvions la reconnaître à l'aide de l'avis de recherche qui circulais entre les dieux. Illya Iris... Quand Odin apprendra cela, j'aurais une magnifique promotion...
Un rire sadique s'éleva dans les aires. La gloire était mienne maintenant.

"Illya Iris et une demi déesse grecque. Quelle belle prise ! Que vais-je bien pouvoir faire de vous... Vous devez certainement avoir des informations intéressante à me dire, je me trompe ? Non, évidemment ! Et si je vous torturais, quand dîtes vous ? Ce serais amusant, vous ne croyais pas ?

« -Je ne crains pas la torture Skadi ! Après se que ma fait subir Seth, tes tortures ne seront que des caresses pour moi ! Et je n’ai aucunes informations pour des « dieux » !

-Peut-être que toi non, mais ton amie est déjà toute terrorisée. JE pense pouvoir obtenir énormément de ressources en elle."

Je regarda la chef des rebelles droit dans les yeux. Comment pouvait-t-elle me parler ainsi, à moi, la déesse de l'hiver. Elle allait souffrir, mais je ne savais pas encore comment lui faire cracher tout ce qu'elle sait.
Mon regard se tourna alors vers l'autre. Elle était toute dans le raffinement et était faite pour tout, sauf pour être une guerrière. Jamais elle ne résistera à la torture que je lui réserve. Et si je la défiguré un peu ? Tout d'abord, un miroir déformant. Mais il faut la séparer de sa chef. La pièce voisine sera parfaite, ainsi, Illya entendra les cris d'horreur de sa subordonnée.

"Gardes, emmenez la demi dans la pièce voisine et laissez la porte ouverte pour que notre invitée puisse entendre notre petite conversation. Il serais dommage que tu rates cet instant."ajoutais-je en me tournant vers cette dernière.

-Peut-être que toi non, mais ton amie est déjà toute terrorisée. JE pense pouvoir obtenir énormément de ressources en elle."

Je savais que je n’aurai pas du amener Alexandrine. La fille d’Aphrodite avait un physique de rêve et s’était pour elle LA chose la plus importante que devait posséder une femme. Il ne fallait pas grand-chose pour la faire parler, je le savais. Heureusement pour nous, la demi-déesse ne savait pas grand-chose, où alors, se qu’elle savait, elle ne devait pas. Je fixai la déesse de l’hiver avec dédain, hautaine, puissante. J’étais belle, grande forte. J’avais vu des choses bien pire que se que la dame blanche pouvait me faire subir. Je ne craignais rien !

"Gardes, emmenez la demi dans la pièce voisine et laissez la porte ouverte pour que notre invitée puisse entendre notre petite conversation. Il serais dommage que tu rates cet instant."

Je la fiai avec fureur. Sans prendre à Alexandrine, c’est bas. Les gardes prirent la jeune femme par le bras, zieutant sans ménagement dans son déccoleter. La demi-déesse se relevai, toute peur ayant quittée son visage, elle s’attendait à la mort. Elle sentait la mort. Skadi n’était pas Hel, mais ce n’était pas loin.

« -Vous les dieux, vous vous croyez tout permit ! Alexandrine mourrai, quoi que je disse ! Mon cœur est noir, ne l’oublie pas Skadi, n’oublie pas se qu’à fait Seth, n’oublie rien ! Va y ! Torture la ! Fait toi plaisir ! Mais, lorsque tu le enfoncera le scalpel je ne sais où dans la chair, par je ne sais quel plan de ton esprit machiavélique, pense à moi ! Pense à se qu’à fait Seth ! Et n’oublie pas !"

*IRIS !* hurlait-je mentalement à l’intension de ma dragonne.
*ON ARRIVE ILLYA ! TIENT BON !*

« -Vous les dieux, vous vous croyez tout permit ! Alexandrine mourrai, quoi que je disse ! Mon cœur est noir, ne l’oublie pas Skadi, n’oublie pas se qu’à fait Seth, n’oublie rien ! Va y ! Torture la ! Fait toi plaisir ! Mais, lorsque tu le enfoncera le scalpel je ne sais où dans la chair, par je ne sais quel plan de ton esprit machiavélique, pense à moi ! Pense à se qu’à fait Seth ! Et n’oublie pas !"

Oh !!! Je savourais déjà la longue torture. Comme j'allais rire...
Je rejoignit la demi déesse dans la pièce voisine et laissa l porte ouverte en grand : Illya allait tout entendre. Et même si elle ne craquait pas, celle ci devait bien connaitre un peu de chose au moins. Bon, on verra.

"-Maîtresse Skadi ! accourut un garde Maîtresse Skadi ! Voici la miroir dé...

-Oui le miroir !" l’interrompe-y-je avant qu'il ne fasse une bêtise.

Je lui pris le miroir des mains et le présenta à la demi déesse qui se regarda et hurla de frayeur.

"-Je ne sais rien ! Ils ne me laissent rien voir ! Je n’ai pas de place dans l’armée ! Je vous en supplie ! Laissez moi !

-Comment cela tu n'as pas de place dans l'armée. Tu ne mets donc d'aucune utilité !"

je regardais la demi déesse. La peur se lisait dans ses yeux. Si elle savait. Aprés tout, ce n'était qu'un miroir déformant. Je riais intérieurement, il en fallait si peux pour terroriser ces petits rebelles de rien du tout.
Soudain, je réagis à ses paroles : "l'armée". Illya montait donc une armée contre nous les dieux. Moi qui pensait qu'il ne faisait que vivre à l'écart, les prochaines années risque d'être plus amusantes que prévues.

Soudain, un grognement s'éleva dans les aires et la neige fondit autour des dragons rebelles. Ils étaient déjà là pour les sauver, je n'avais même pas eu le temps de leurs faire dire quoi que ce soit. Un demi dieux fils d'Odin était avec eux.
Je sortis en courant, laissant la jeune demi seule avec sa conscience. Je découvris dans l'autre salle Illya Iris, libérée et une arme à la main.

"-Tu crois vraiment pouvoir me vaincre, ici, dans mon palais. Tu rêve ma pauvre."

un froid mordant emplit la pièce est je vis le rebelle frissonner et sortir. Mais je ne m'inquiéta : mes gardes et mes enfants pouvaient très bien s'en occuper tout seuls.
Je fis face à Illya, j'allais la tuer (enfin c'était ce que j'espérais.).

-On va enfin voir de quelle couleur est ton sang, déesse !
-Car tu crois réellement que je vais te montrer mon sang, tu rêve ma pauvre. Toi par contre, ta capture me vaudra bien une belle promotion et une récompense merveilleusement élevé. Le pharaon aura une dette envers moi, n'est-ce pas merveilleux ? Si évidemment.

Je fixe la fille du pharaon droit dans les yeux. Elle pense vraiment avoir une chance contre moi. Moi qui peux la geler quand je le souhaite. Moi qui peux la transformer en statue de glace pour décorer mon palais.
Je suppose que cela ne servirait à rien de la transformer en statue si je dois la rendre au pharaon, il fait bien trop chaud dans son maudit pays où il ne neige jamais.
Je tourne finalement autour de la rebelle. Que va-t-elle faire ? Elle est sur MON territoire ; elle n'a aucune chance. Déjà que contre moi, ce n'est pas gagné, alors chez moi...

-Car tu crois réellement que je vais te montrer mon sang, tu rêve ma pauvre. Toi par contre, ta capture me vaudra bien une belle promotion et une récompense merveilleusement élevé. Le pharaon aura une dette envers moi, n'est-ce pas merveilleux ? Si évidemment.

Je fronçai les sourcils. Elle se permettait de me parler de mon père, alors qu'il devait surement être mort. Il ne m'avait jamais rechercher... Mon père n'était pas mon père. Du moins pas pour moi. Un père ne ferait jamais cela à sa fille ! La vendre à un dieu.... qui l'avait détruite. Mon père m'avait brisée, m'avait anéantie. Mais ça, cette pétasse de déesse scandinave ne devait jamais le savoir. Car il était tellement facile de faire du mal à quelqu'un via les mots.

-Moins de paroles, plus d'actions.

Sur ses courtes paroles je bondis à l'attaque. Mon épée que m'avait envoyer Auguste apparu dans mes mains, et je sautai comme une lionne sur Skadi. La déesse de la neige ne me faisait pas peur ! Je voulais sa mort. La lame de l'arme glissa sur sa peau et l'entailla. Son sang couleur d'or gicla, mais la plaie se cicatrisa. Et une fois de plus, Iris souffla. Le magma en fusion du faire mal à la déesse, tellement chaud....

La princesse égyptienne, si l'on peut dire vue son passé, me sauta dessus et m'entailla le bras gauche, qui cicatrisa et disparut dans les deux secondes qui suivirent. Je regarda la rebelle, elle avait l'air dégoûté, et elle avait raison, moi je ne risque pas de perdre mes forces, mais elle... Que je vais m'amuser dans ce combat.
Soudain, le dragon entra en action et cracha un feu brûlant, c'est le mot, qui fit fondre un pans de mur que je fixa, pensive. Iris devait se demander à quoi je réfléchis. Si elle savait !
Ce sera bientôt sa fin. Si mon plan marche, elle redeviendra ma prisonnière et cette fois, direction le palais du pharaon en Égypte.
Ma fortune est faite, merci Iris. Oua ! je n'aurais jamais cru dire cela un jour : j'ai remercié_mentalement heureusement_la chef des rebelles. Incroyable !
Je cria de toute la force de mes poumons_étant une géante, cela veut dire très fort_et appela ainsi mes chers enfants que j'aime tant et que je n'ai pas envoyé espionner mes ennemis_évidemment, des enfants, il faut bien que cela serve, sinon, cela ne sert à rien de faire des gamins.
Dans peu de temps, ils arriveront, et là, mon plan commencera vraiment. Mais en attendant, il faut que je fasse quelque chose pour la distraire.
Je me jeta sans vraiment réfléchir, je l'avoue, sous les pattes du monstre de feu qui réagis immédiatement et cracha son magma... sur le sol. J'étais trop rapide est trop intelligente pour lui. Mon plan marche encore mieux que je ne l'aurais cru, je n'ai même pas eu besoin des morpions qui me servent de gosses.
Et voilà comment se débarrasser en beauté d'un monstre un peu trop gênant, et vue la chute qu'il vient de faire, il ne devrait pas s'en remettre tout de suite. J'y enverrais les gamins.

Iris était à terre. Je sentais que mon tour n'allait pas tarder, et la peur commençait à nouer mon ventre. Je refusai de retourner chez mon père, pour que se dernier me torture, et vende les informations aux dieux, tuant ainsi tout mes allies ? Hors de question ! Même si je ne parlerai jamais. Je savais qu'il y avait des espions dans nos rangs, mais il était impossible pour eux de donner emplacement exacte de notre continent... Mon dragon hors course, je devais survivre jusqu'à se qu'elle se réveille, et qu'elle puise m'aider à partir. Dehors, les rebelles saccageaient le village, et je savais que quelques femmes allaient se faire violer... Carnage. Auguste était parmi nous, et de toutes façons, se n'était pas les gentils petits loulous qui nous rejoignait. Des sadiques étaient dans nos rangs, mais c'était les meilleurs combattants....

-Tu as touché à Iris ! Tu vas payer !!

Je bondis, fessant semblant d'avoir la rage, alors que je gagnais juste du temps pour ma dragonne

*Iris !*

Aucunes réponses, elle était toucher plus sérieusement que je croyais, et je ne pouvais la laisser là. La douleur de notre lien serai terrible. Je plongeai mon épée dans le ventre de la déesse, mais l'arme se cassa en deux. Il ne me restait plus qu'un petit poignard... Et il était sous ma tunique, j'allais devoir me débrouiller pour l’attraper. Mais j'avais un tout petit avantage. Skadi pensait que j'étais désarmée.

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Le dragon est à terre, tout est parfait. Dans deux minutes top chrono, Illya Iris sera ma prisonnière et j'aurais la grâce d'Odin. Tout sera à partir de maintenant dans le combat, et comme je suis la déesse de l'hiver, je ne peux pas perdre, surtout devant elle. Par contre, il faudrait que je me dépêche, avant que son fichu dragon ne se réveille.

"-Tu as touché à Iris ! Tu vas payer !!"

Pfff ! La petite princesse égyptienne pensait que je pouvait payer. Je ne paye jamais. Surtout que j'aime faire du mal aux gens, je ne vais donc pas payer à chaque fois que je fais un peu trop mal à quelqu'un : ça arrive tout les jour. Il faut dire qu'en même temps, je suis gentille, je pourrais leurs faire payer aux malheureux mais non, je fais cela GRATUITEMENT. Alors, pas de jaloux, je lui fais également gratuitement à cette rebelle. Mais c'est vrai qu'elle, elle est une rebelle donc...
Bon, je vais lui faire un prix : si je la capture (et je vais la capturer), elle me donne son dragon, en espérant que celui-ci ne s'envole pas avant que je ne le capture lui aussi.

Illya me saute dessus. Elle est en colère, je dirais même, elle a la rage. C'est bien, continue comme cela ma petite Illya, et tu feras beaucoup plus d'erreur. La victoire sera mienne.
Fière qu'elle se prépare ainsi à faire autant d'erreur, j'amène mes mains à mes lèvres et siffle. Mes fidèles chiens, heu gardes, arrivent au galop. Elle est finie.
Avec ma magie, je me construit une magnifique épée de glace que je fais la plus coupante possible.

"-Essaye de repliquer. Quoi, tu ne peux pas, tu te sens surpassée ? Tu n'as qu'à te rendre. Tu sais, ce n'est pas si difficile, il faut juste que tu dise "je me rend". Répète après moi, "je me rend". Vas-y, ce n'est pas difficile."